Quels sont les droits des femmes après le divorce ?

Le divorce signifie la rupture des relations entre des personnes auparavant mariées. Il y a une partie des engagements mutuels qui est perdue dès que les deux prennent le nom d’ex-époux. La fin du mariage signifie le début d’une vie même sur le plan juridique. Il y a alors des droits qui sont destinés aux femmes même hors mariage. Le divorce ne met pas fin à certains droits. Au contraire, d’autres droits peuvent naître suite au divorce.  Dans cet article, vous trouverez les différents droits que les femmes ont même après le divorce.

Droit au logement : cas de l’ex-épouse avec enfants

En réalité, la conséquence directe et physique qui se constate plus fréquemment dans le mariage est la séparation de corps. Les deux ex-époux se séparent donc et la question de celui à qui revient le logement est soulevée. C’est au juge qui prononce le divorce de statuer sur qui des deux ex-époux doit jouir du logement conjugal. Dans beaucoup de cas, la maison est vendue et les revenus sont partagés. Dans le cas où l’ex-épouse a des enfants, c’est son droit de jouir du logement. Bien évidemment à condition que la garde des enfants lui soit octroyée. Il ne s’agit pas non plus d’un droit absolu. C’est toujours le juge qui a le dernier mot sur cette affaire de logement.   

Droit à la pension alimentaire

La pension alimentaire est l’élément que redoutent le plus les ex-époux dans la procédure du divorce. Dans des cas donnés, l’ex-épouse a le droit à une pension alimentaire. C’est d’ailleurs fréquent. En effet, cette somme n’est pas destinée à l’ex-épouse, mais plutôt pour l’entretien et l’éducation des enfants s’ils sont encore mineurs. Une fois majeurs et sans boulot, ils peuvent décider de percevoir directement leur pension alimentaire. Mais dans les cas généraux, la perception de la pension alimentaire est un droit que la femme dispose. Ce qui est donc directement une obligation, un devoir pour l’ex-époux. C’est au juge qui est chargé du divorce qui fixe la valeur nette de la pension alimentaire. Cette valeur est fonction du nombre des enfants, de leur âge et des besoins exprimés ou non. L’ex-épouse a même le droit de poursuivre son ancien mari en justice lorsqu’il se dérobe à son devoir de payer la pension alimentaire.

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Droit à la compensation

Parmi les divers types de conséquences qui découlent du mariage, l’une d’elles se formule sous le nom de disparité. Cette dernière stipule que l’ex-épouse a perdu de sa valeur. C’est un peu  comme  dans les processus locatifs où à la fin il faut évaluer et dédommager en fonction de l’usure. Elle a donc le droit d’être compensée pour cette disparité créée par le divorce. La somme à verser est toujours fixée par le juge. Les facteurs qui font varier le prix de la compensation sont notamment la durée du mariage. L’âge de la femme et son état de santé au moment du divorce sont aussi pris en compte. D’autres facteurs peuvent intervenir comme la qualification, la situation professionnelle de l’ex-épouse. Le droit à la compensation est à prendre avec beaucoup de pincettes, car elle est assez régulée.

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